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Que mange le capybara ?

Que mange le capybara ?

Que mange le capybara ? Tout savoir sur son alimentation

Le capybara, le plus grand rongeur du monde, est un animal fascinant, non seulement par sa taille et son comportement calme, mais aussi par ses habitudes alimentaires. Comprendre ce que mange le capybara permet d’apprécier son mode de vie et de mieux le protéger dans son habitat naturel ou en captivité.

1. Une alimentation 100% végétale : le régime herbivore du capybara

Le capybara est strictement herbivore. Il se nourrit principalement d’herbes fraîches, de plantes aquatiques et de végétaux trouvés dans les marais et rivières de son habitat sud-américain. Son système digestif est adapté pour broyer et assimiler de grandes quantités de fibres, ce qui lui permet de rester en bonne santé. Les herbes tendres et les plantes aquatiques comme les lentilles d’eau ou les joncs constituent l’essentiel de son régime quotidien.

2. Les fruits et légumes : un complément nutritif

Bien que son alimentation principale soit composée d’herbes, le capybara consomme parfois des fruits, des légumes et même l’écorce de certains arbres. Ces aliments apportent des vitamines et des minéraux supplémentaires, essentiels à son bien-être. En captivité, les soigneurs complètent souvent son régime avec du foin de qualité et des légumes frais, comme la carotte, le concombre ou la courgette.

3. La cæcotrophie : un secret de digestion

Le capybara pratique la cæcotrophie, un comportement où il mange certaines de ses propres crottes. Ce processus permet de récupérer des nutriments et des vitamines non assimilés lors de la première digestion. Cette particularité digestive est essentielle pour sa santé, surtout dans des environnements où l’alimentation peut être moins riche qu’en milieu naturel.

4. Adaptations alimentaires selon les saisons

Pendant la saison sèche, lorsque les herbes tendres se font rares, le capybara peut manger des herbes plus dures, des feuilles sèches ou même l’écorce des arbres pour compléter ses besoins nutritionnels. Cette adaptation saisonnière lui permet de survivre dans des habitats variés et de maintenir son énergie tout au long de l’année.


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